Oliver est né à Londres, et c’est le petit dernier d’une famille de six enfants. Ses parents étaient des riches banquiers qui travaillaient à la City, ce sont donc ses frères et sœurs qui se sont occupés de lui, lui laissant la liberté dont tous les jeunes ont un jour rêvé. Populaire, riche, beau, Oliver avait tout ce qu’il voulait, sa faculté de pouvoir modifier sa morphologie à volonté lui permettant de toucher à toucher à tous les sports et à exceller dans ces disciplines. Pourtant c’est en jouant la comédie qu’Oliver arrivait pleinement à s’épanouir. La découverte de sa clé tomba merveilleusement bien, puisque Décadence pu l’attirer à Oxford en prétextant l’ouverture d’une classe spéciale consacré à la formation dramatique. C’est ainsi qu’à dix-sept ans, Oliver pris ses quartiers dans les locaux de l’Association, avec comme nouvel objectif de se reforgé une nouvel notoriété à Oxford et au sein de Décadence.

Arrogant – Prétentieux – Gâté – Lâche – Insolent – Charismatique – Menteur – A parfois tendance à prendre les traits de caractère des personnages qu’il joue – Talentueux – Borné – Fêtard – Inconscient du danger qui le menace

Valentine a toujours vécu sous la surveillance de la communauté Décadence. Elle ne connaissait pas grand-chose de l’extérieur, pour elle le reste du monde n’existait pas. Tout n’était que chimères. Valentine connaissait une histoire que son papa lui racontait souvent le soir pour l’endormir, une belle histoire qui était beaucoup plus dans le subconscient de la jeune fille. Dans cette histoire, lorsque nous regardions au-delà, loin, loin vers l’horizon, nous voyons onduler des lézards, nous voyons danser les dragons. Car ce sont bel et bien des dragons, puissants, titanesques, faits de feu et de cuir. L’inconnu, le vide, le néant et le silence, c’est ce qu’étaient les dragons. Tout ce qui ne portait pas de nom, tout ce que nous ne connaissions pas, étaient des dragons. Quand Valentine regarde par les fenêtres de Décadence, elle voit, au loin, onduler les corps magnifiques des dragons.
Valentine aime beaucoup les histoires. Valentine est exigeante, Valentine veut tout, tout de suite. Quand son père a découvert que sa fille n’était pas comme les autres, il a pris peur. Sa petite fille se transformait en dragon, en quelque chose d’inconnu. Les dragons peuvent être dangereux, ils sont énormes et crachent des flammes. Il ne faut pas contrarier un dragon. Et si l’un d’entre eux veut cette splendide petite poupée, il doit l’avoir. Alors le père de Valentine lui cède tout, ne faisant plus d’elle qu’une enfant superficielle.

Insolente ♣ Hyperactive ♣ Bruyante ♣ Souriante ♣ Rusée ♣ Intenable ♣ Capricieuse.

La première des règles, la plus fondamentale de la séduction est de ne jamais, Ô grand jamais, se laisser tomber amoureux. Charlotte l’avait bien compris. Elle avait bien vu à quoi ce sentiment, à la fois doux et obscur, pouvait réduire l’homme. Elle l’avait senti. Elle le sentait toujours.
Charlotte est une belle femme, elle le sait. Elle sait jouer de ses atouts. Inconsciemment d’abord, elle était et faisait tout ce qui plaisait aux hommes. Le feu du papillon, la gazelle de la charogne. Charlotte n’a pas toujours été aussi sûre, aussi « radieuse ». Charlotte a été avant tout une petite fille au manque sérieux de confiance en elle. Elle s’effaçait dans la foule, longeait les murs et craignait les regards. Charlotte était une enfant à la timidité maladive et au cœur fragile. Les hommes ne sont que des corbeaux. D’immenses corbeaux aux ailes huileuses. Charlotte, avec ses lèvres pleines et son sourire à tomber, avait décidé qu’aucun homme ne se permettra de picorer son petit cœur sensible. Mais Charlotte l’a rencontré lui, et tout son ventre se contracte, et toutes ses pensées s’assombrissent. Charlotte était une fille sombre… bien sombre…
Depuis qu’elle l’a rencontré, il ne cesse de pleuvoir des corbeaux en Grande-Bretagne.

Gentille – Lunatique – Prudente – Séductrice – Réservée – Sensible – Triste – Intelligente – Narquoise – Sauvage.